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Mydeerbooks


Un nouveau départ ?

          Et si nous faisions un bilan de l’année qui vient de s’achever ? Après tout, une rétrospective et un message de bienveillance peuvent être les bienvenus en ce début 2018, vous ne croyez pas ?

         Après de longs mois d’absence, je suis de retour sur ce blog, cet espace d’écriture qui me tient à cÅ“ur. Et c’est pourtant dans un tout autre état d’esprit que je reviens, après une année éprouvante qui me laisse des marques encore bien trop douloureuses. Aujourd’hui, j’avais envie de vous écrire. Faire un bilan, vous partager mes épreuves pour vous délivrer un message important. C’est un article beaucoup plus personnel que je poste aujourd’hui. Je n’en ai pas forcément l’habitude, et je n’attends pas de réponse particulière, mais il me semblait très important de vous livrer un message de bienveillance, même si je m’éloigne ici du sujet principal de ce blog qu’est la lecture.

          Je commençais 2017 avec des résolutions plein l’esprit, comme chaque début d’année. Devenir végétarienne, voyager plus, profiter de mes proches, prendre confiance, valider ma licence en lettres et continuer encore et toujours ce blog ainsi que la chaîne. Mon rythme de lecture était en plein boom, ma motivation remontée à bloc et les idées en pagaille. Puis en Février tout stoppa. Je perdais mon père, après 4 ans d’un combat acharné contre la maladie. C’est un sentiment compliqué à expliquer, une tristesse infinie de se rendre compte que l’on ne verra plus jamais le sourire d’un père, que l’on n’entendra plus la bienveillance de ses paroles ou son rire si particulier. J’ai été effondrée par cette nouvelle que l’on attendait malheureusement depuis quelques temps déjà. Bien entendu, beaucoup de choses ont été remises en questions. J’ai eu beaucoup de mal à reprendre la lecture et davantage encore l’écriture du blog et le tournage de vidéos. Chacun réagi au deuil d’une manière bien à soi. Quand certains se tournent vers leurs proches, d’autres se renferment sur eux-mêmes. Quand pour certain la lecture deviens une échappatoire, pour d’autre elle devient étouffante. Pour moi, ce fut compliqué. J’ai voulu voir la lecture comme une évasion, quelque chose qui me permettait de m’éloigner de ce présent bien trop triste. Mais je n’arrivais pas à plonger dans un univers, comme s’il semblait bien trop faux, comme si le livre me trahissait, me mentait bien trop souvent sur la réalité de la vie. C’est une chose de lire le deuil d’un personnage. S’en est une autre de le vivre soi. J’ai cependant ressenti le besoin de me plonger comme avant entre les pages gribouillées de noir, sentir l’odeur si particulière de l’encre et du papier, le toucher si subtile d’une page. Mon rythme de lecture s’est considérablement ralenti, mais j’ai continué, persévéré, pour retrouver cette sensation de liberté lorsqu’on lit une histoire qui nous touche, nous emporte au loin. 

          J’ai repris petit à petit le cours de ma vie. Le deuil était difficile à gérer, mais il a fallut que je reprenne les cours, que je valide ma licence pour laquelle j’avais travaillé durant toute cette année scolaire.  Je me rapprochais de ma famille, de ma mère encore, de mon frère davantage, et je mesurai la chance d’avoir ces deux êtres extraordinaires à mes côté. On était trois désormais, mais on était là les uns pour les autres, on s’écoutait, et plus important encore, on s’aimait.  J’ai finalement validé ma licence en lettre, je reprenais confiance, me rapprochais de mes amis, et j’ai postulé pour mon master sur Paris. Ayant toujours vécu dans le sud, et étant une vraie angoissée, ce fut un véritable challenge de voir que j’étais acceptée et que j’allais devoir déménager loin de mes proches. Mais j’acceptais le challenge, après tout, il faut savoir prendre des risques parfois.


          Mon année en Master librairie a très bien commencé. Je me suis fais de nouveaux amis géniaux, je vis dans un petit studio qui me plait et les cours sont enrichissant. Seulement voilà. On ne sait jamais ce que la vie peut nous réserver, ni pourquoi des fois elle s’amuse à s’acharner sur certaines personnes. 2017 aura été une de ces années à rayer de la liste, à effacer, à détruire à tout prix. En Novembre une nouvelle brutale me ramenait à la dure réalité. La souffrance, la tristesse et l’incompréhension. Mon grand frère perdait la vie après une leucémie qui fut foudroyante et je perdais également mon modèle et mon confident. Quand on perd quelqu’un aussi brutalement, rien ne peut réellement nous préparer à la douleur de l’absence, ce vide qui se crée et qui ne se comblera probablement jamais. Je pense à mon frère chaque jour, à chaque instant. Bien sûr on repense à tous les moments que l’on a vécu ensemble, les rires, les engueulades inévitables entre frères et sÅ“urs, les séances de cinéma, les parties de jeux vidéos… Mais également tous les moments que l’on ne vivra jamais, les mariages, devenir oncle et tante, les fins de ses séries favorites qu’il ne verra jamais, ou ce nouveau film SF qu’il aurait adoré… Tout un tas de moment qu’on ne vivra plus et qui sonne comme un terrible coup du sort. 

          Cette année 2017 fut, à bien des égards, la pire de toute mon existence qui se résume à 23 ans de vie. Je découvrais de la pire des façons que la vie pouvait être injuste, et que le deuil s’avérait être une terrible épreuve. Bien entendu, on ne s’attend pas à ce qu’un deuil soit une partie de plaisir. Mais on ne s’attend pas non plus à la douleur qu’il engendre, aussi palpable et puissante. Elle vous laisse sans mot, et laisse votre entourage également sans voix.

          Mais malgré tout, à travers tout ce que je viens de vous raconter – et vous vous demandez surement pourquoi je vous raconte tout ça – je voudrais vous dire que je n’ai pas perdu espoir. Que malgré toute cette douleur, j’ai encore un mince espoir de me dire que la vie vaut quand même la peine d’être vécue. J’ai vécu le pire en 2017, mais je ne peux pas non plus oublier les bonnes choses qui me sont arrivées. Je ne dois pas les oublier. Et il ne faut pas non plus que vous oubliez le positif qui teinte votre vie. Car même dans les périodes les plus sombres, il existe une part de positivité. Aussi petite soit-elle, elle existe, et elle est importante. Elle est ce qui vous permet de vous raccrocher, d’avancer.

           Je voudrai vous dire de profiter. Profitez de chaque instant que la vie vous offre, profitez de vos proches, de vos parents, vos frères et sÅ“urs, votre famille, vos amis. On ne sait jamais ce que la vie peut nous réserver, et c’est peut être bateau de le dire comme ça, mais je l’ai appris à mes dépends et je peux vous dire aujourd’hui que c’est la chose la plus essentielle. Vivez votre vie, ne la regardez pas passer devant vos yeux sans réagir. Voyagez si vous en avez envie, vivez vos passions, riez, souriez, pleurez si vous en ressentez le besoin, gardez des souvenirs, allez voir des concerts, des spectacles, faites la fête, dansez encore et toujours, regardez une énième fois cette série que vous aimez tant, ou découvrez en de nouvelles, plongez-vous entre les pages de nouveaux romans sans aprioris, sans aucune honte, ou relisez encore une fois votre roman favoris. Mais surtout, vivez. Vivez pleinement et sans aucune retenue.

          En tout cas moi je compte vivre.

          Cet article est long, et même si mon message peut vous paraître assez banal, je vous le livre avec la plus grande sincérité, du fin fond de mon âme cabossée. 2018 sonne pour moi comme un nouveau départ, et même si la peur m’étreint plus encore, j’aimerai qu’elle soit synonyme de  gaieté, de beaux souvenirs, de voyage et d’amour. J’aimerai faire en sorte que 2018 soit un cocon de douceur dans une vie parfois trop brute. Je vous souhaite tout le meilleur en cette nouvelle année, et je souhaite de tout mon cÅ“ur qu’elle vous apporte tout ce que vous puissiez souhaiter, et qu’elle vous soit merveilleusement douce.

          Pour ma part, je vous fais la promesse de revenir par ici, et je vous laisse avec, je l’espère, beaucoup d’espoir et de tendresse.



Margaux

1/14/2018 1 comentários

Outlander, Tome 3, Le Voyage
Diana Gabaldon
Édition : J'ai Lu
1013 Pages
Aventure, Historique
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Resumé :
          Vingt années se sont écoulées depuis le périple de Claire Beauchamp-Randall dans l'Ecosse du XVIIIème siècle.
          Si l'infirmière britannique a refait sa vie depuis, le souvenir de Jamie Fraser et des années tumultueuses vécues ensemble reste intact. Aussi, lorsqu'elle apprend qu'il a survécu à la sanglante bataille de Culloden ayant marqué la défaite de l'armée écossaise, elle se retrouve confrontée à un terrible dilemme. En remontant une nouvelle fois le temps, retrouverra-t-elle celui qu'elle a quitté deux décennies auparavant ?
____________________
Mon Avis :
[ Attention, risque de  spoiler si vous n'avez pas lu les tomes précédents. ]

C’est avec une impatience peu contenue que j’entamais le troisième tome de cette saga qui est devenue l’un de mes plus gros coups de cÅ“ur ces dernières années.
Alors que j’avais laissé Claire de retour au XXème siècle, laissant Jamie à son sort lors de la triste bataille de Culloden, alors que j’avais versé quelques larmes – bon d’accord, beaucoup de larmes –et espérais en découvrant avec Claire la possible survie de Jamie, je lisais les premières lignes de ce tome conséquent. Je plongeais tête première, sans le moindre doute, entre les quelques 1013 pages de cette édition.


J’ai une nouvelle fois beaucoup aimé découvrir les péripéties de nos deux personnages principaux, suivre leurs émotions, leur adaptation à une vie séparés l’un de l’autre, leurs peines et moments de joie [Spoiler : et bien entendu, leur retrouvaille si intense et passionnée]. Je l’ai cependant trouvé un peu en dessous des deux tomes précédents. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Ici, l’intrigue est plus longue à se mettre en place. Nous pouvons d’ailleurs découper l’histoire en deux parties bien distinctes. [Spoiler : La première relate les vies séparées de Claire et Jamie, et la deuxième les retrouvailles tant attendues et une intrigue peut être plus secondaire aux Caraïbes]. Ces deux parties n’ont pas le même rythme, et je peux comprendre que certains lecteurs puissent être déstabilisés par ce décalage qui déséquilibre le tout. Je l’ai également ressenti, même si mon avis général n’en reste pas moins élogieux.
 La première partie m’a parue très intéressante, même si plus lente. Diana Gabaldon prend le parti d’explorer en profondeur les émotions de nos personnages. On y voit leurs différentes réactions face aux épreuves qui les touchent, que ce soit au XXème siècle pour Claire, qu’au XVIIIème pour Jamie. J’ai adoré découvrir leur vision des choses face à leur séparation, les voir évoluer séparément, dans deux univers totalement différent, tout en rêvant de se retrouver. La désillusion de Jamie, le déchirement de Claire, l’espoir de Brianna et Roger. Car oui, il ne faut pas oublier ces deux personnages secondaires qui commencent à prendre plus d’importance. Ils forment un vrai lien avec le présent et je pense qu’il sera intéressant de suivre leur évolution dans les prochains tome.
La deuxième partie est, contrairement à la première, pleine de rebondissements. Les émotions sont bien évidemment présentes, et la romance prend une nouvelle tournure [Spoiler : les retrouvailles vont s’avérer peut être plus compliquées que prévues. Le vécu de chacun des personnage pendant ces années de séparation donnent un peu de piment à une relation qui aurait pu être perçue comme trop facile, et c’est tant mieux.], sans pour autant prendre le pas sur l’histoire. Les pages se tournent facilement, voir même avidement, et comme pour les tomes précédents la fin arrive finalement vite.


            Jamie et Claire nous semblent réalistes, et leurs forces de caractères nous impressionnent toujours autant. Ce sont deux personnages que l’on aime redécouvrir au fil des pages [Spoiler : d’autant plus qu’on les retrouve ici avec vingt années supplémentaires, ce qui n’est pas rien !]. Je regrette cependant quelques personnages que l’on perd de vu dans ce troisième tome comme Murtag que j’avais adoré dans les deux romans précédents.
[Spoiler : Cependant, petit bonus de ce tome, les retrouvailles avec un personnage bien particulier du nom de Geilis Duncan, qu’on appréciait et qu’on apprend ici à détester. Mais alors, vraiment détester.]
        Le contexte général est, lui aussi, très réaliste. Tous les personnages secondaires, apparitions, et autres connaissances que font Jamie et Claire tout au long du roman ont des traits correspondant parfaitement à l’époque qui les abrite. Cela donne une dimension très historique, comme si tous les évènements relatés s'étaient réellement produit, comme si l'auteur nous racontait de vieux souvenirs de famille.
          La saga Outlander a le don de nous enrichir autant qu'elle nous emporte et traite de thèmes importants dans chacun de ses tomes. C'est vraiment une force qu'il faut mettre en avant et apprécier. Rien n'est laissé au hasard, et Diana Gabaldon nous offre un roman bien pensé et réfléchi, et non une romance bateau sur un fond vaguement historique. Et ça, on adore !

          Finalement, Le Voyage est une suite tout de même à la hauteur de ses prédécesseurs malgré un rythme moins balancé et quelques points négatifs qui pointent le bout de leur nez. Rien, cependant, qui ne pourrait entacher le plaisir que l’on prend à plonger entre les pages de cette aventure entre deux époques.


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En Bref :
LE POSITIF
-         Les émotions toujours aussi intenses

-         Le réalisme des personnages et du contexte historique
-         Les thèmes abordés
-         L’évolution de Claire et Jamie
-         La lecture addictive
-         La belle écriture de Diana Gabaldon


LE NEGATIF

         - Le rythme en deux temps qui déséquilibre un peu l'histoire
- Certains personnages manquant à l'appel
- Quelques longueurs dans l'histoire


" Il n'y a que toi, dit-il d'une voix si faible que je l'entendis à peine. Rien que toi à qui j'ai donné mon nom, mon cœur et mon âme."




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Très bonne lecture ★★★★☆ 

8/22/2017 No comentários


Les Classiques, une pression inutile ?

            Et si nous parlions aujourd’hui d’un sujet qui peut être assez épineux parmi les littéraires ? Oui, je veux bien parler ici des Classiques. Perfection littéraire pour certains, ennuyeux pour d’autres, une chose est sûre, ces romans parfois d’un autre âge ont le mérite de ne pas nous laisser indifférents. Mais aussi riches soient-ils, ils peuvent également être source de pression. Inutile me dites-vous ? Et bien, parlons en un peu.

            Le collège. Temps maudit des classiques où ceux-ci tombent dans le gouffre immense de l’ennui. Le lycée en devient un énième cercle de l’enfer. Oui, je ne peux pas vraiment dire que l’école m’a aidé à apprécier l’écriture si particulière de ces romans que je trouvais alors dépassés. Pour moi, les lectures obligatoires se transformaient rapidement en épreuve, et se terminaient bien trop souvent par un abandon pur et simple de mon livre. Bien sûr, ce n’est pas le cas de tout le monde, mais aujourd’hui j’aimerai vous parler de mon propre ressenti, qui, peut être, rejoindra le vôtre.

            L’engouement autour de ces Classiques est fort dans toute la sphère littéraire, française ou internationale. Le mot « Classique » en devient presque une entité à part entière, une sorte d’idéal que les romans modernes et contemporains peinent à égaler. S’en suit alors une décrédibilisation des genres plus « populaires » comme le YA ou la Fantasy. Ces genres souffrent de la comparaison : écriture, thèmes abordés, biographie de l’auteur, contexte historique… Tout est passé au peigne fin, tous les défauts de l’un relevés lorsque les qualités de l’autre sont encensées. Et c’est à ce moment précis que commence la douce pression qui nous assaille. Pouvons-nous être considérés comme « littéraires » si nous n’avons jamais lu de Zola, Hugo ou Shakespeare ? Pouvons-nous être légitimes si nous n’avons jamais plongé notre nez entre les pages d’un roman de Balzac ou Stendhal ?
Ce sont ces questions précises que je me suis posées moi-même au commencement de ce blog. Le résultat de préjugés courants véhiculés jusque dans les cours d’université. Mais existe-t-il une réelle pertinence ? Je ne crois pas. Après tout, certains de ces auteurs étaient décriés à leur époque, avant d’être considérés comme l’élite de la littérature dans notre ère moderne. Et puis, pourquoi toujours vouloir comparer ce qui ne peut être comparable ? Les genres sont différents, tout comme les époques et les enjeux, la langue évolue et les thèmes également. Finalement, il n’y a d’élite que s’il y a comparaison.


Dernièrement, j’ai eu très envie de plonger dans l’ambiance de nos Classiques. J’en ai acquis quelques uns qui attendent patiemment dans ma bibliothèque et que j’ai très envie de découvrir. Pourtant, j’ai beaucoup de mal à sauter le pas. Pourquoi ? Par peur. Peur de quoi ? Je ne sais pas réellement. Peur d’être déçue, peur de ne pas apprécier ma lecture, peur d’être jugée par mon avis qui s’en suivra, peur de ne pas pouvoir être happée autant que je l’aurais souhaité… Peur de ne pas être perçue comme littéraire à la minute où j’exprimerai un avis contraire à l’opinion publique. C’est pourtant le but premier d’une lecture : sauter à pieds joints dans ses mots, en découvrir toutes les saveurs pour savoir, à la fin, si l’on apprécie ou non. Et quel qu’en soit le résultat, celui-ci vaut le coup d’être partagé, parce qu’après tout, une lecture qui se veut à la fois encensée et critiquée est une lecture vivante, proche de nous-mêmes. Tout comme l’adage « tout le monde ne peut plaire à tout le monde », nous pourrions dire « toute lecture ne peut  plaire à tout le monde », car après tout, chaque avis est subjectif, propre à son lecteur, son vécu, ses expériences et humeurs. Alors pourquoi avoir si peur ?

Finalement, je pense qu’il faut arrêter tout simplement de mettre en compétition des genres qui se veulent totalement différents, et ce, dans tous les aspects de leurs conceptions. Les Classiques sont vus comme supérieurs par bien des lecteurs, ce qui pousse alors certains, tout comme moi, à avoir peur de se lancer dans cette écriture venue d’une autre époque, par peur du jugement, ou juste par peur de ne pas apprécier une lecture qu’une immense majorité littéraire encense.
A l’avenir, je vais essayer de mettre de côté toutes mes appréhensions. Un roman est un roman. Le saut vers l’inconnu est tout autant valable pour un Classique qu’un roman de Fantasy. Si je n’apprécie pas une lecture YA, je le repose et passe à autre chose. Pourquoi devrait-il en être autrement pour un roman dit « Classique » ? Je n’en serais pas moins légitime, et vous non plus.

La lecture est une passion qui s’étend sur une multitude de genres, de style, d’écritures, d’époques, de support et d’auteurs. Le plaisir que l’on ressent à la lecture de n’importe quel roman vaut le coup d’être partagé. On ne peut qu’être légitime lorsque l’on parle de notre ressenti. Notre ressenti nous appartient et quoi que l’on vous dise, votre avis mérite d’être entendu.

Qu’en est-il de votre côté ? Avez-vous une certaine crainte vis-à-vis des classiques ? Qu’en pensez-vous ? Comparez-vous les Classiques avec d’autres genres littéraires ? Vous sentez-vous plus légitimement littéraire en ayant lu ces romans ? Bref, exprimez-vous, je vous écoute attentivement.

Margaux

8/03/2017 No comentários

Hello !

          Nous arrivons bientôt fin Janvier 2017, et, comme toujours, je suis un peu en retard pour vous faire mon bilan de l'année 2016. Mais le voilà enfin, et , après tout: il vaut mieux tard que jamais, vous n'êtes pas d'accord ?

          L'année 2016 a été une année chargée en découvertes livresques, mais aussi en rencontres et évènements marquants autour du livre.

          Tout d'abord, il faut savoir que ce blog a fêté cette année ses 1 an, tout juste, et je crois bien avoir battu mon record personnel en terme de longévité de page internet. Car oui, vous ne le saviez probablement pas, mais ce blog est loin d'être le premier que je crée depuis plusieurs années. Je ne vous parlerez donc pas de ces nombreuses publications datant du collège (supprimées depuis, au plus grand bonheur de mon orgueil personnel), et des autres pages qui connurent le même triste sort qu'est la suppression pure et dure de leur contenu.
          Mais celui-ci est différent à bien des égards, et je suis vraiment fière d'avoir tenu le choc des 1 an. Il est vrai que je ne suis pas toujours très régulière, que ce soit dans les types d'articles, ou le temps de publication de ceux-ci. Mais rassurez-vous, j'ai tous les jours en têtes de nouvelles idées (bonnes ou mauvaises d'ailleurs) pour ce blog, et il me tient réellement à cÅ“ur. Je crois que c'est une des premières fois où je m'épanouis réellement dans la publications de nouveaux articles, parce que vous savez quoi ? Ce blog me ressemble, et vous me le rendez plutôt bien, je vous en remercie 1000 fois pour ça ♥

          Un tournant a également marqué cette communauté cette année: le changement de nom. Et passer de Evasions Livresques à My Deer Books fut sans encombres particulières. J'avais besoin d'un nom qui me corresponde plus, plus personnel, et My Deer Books me paraît aujourd'hui beaucoup mieux. J'espère qu'il vous plaît à vous aussi :)

          Mais trêve de blablas, allons à l'essentiel, et parlons évolutions du blog, de la chaîne, des réseaux sociaux et quelques points lectures en chiffres !

          Vous êtes pas moins de 7496 à avoir été de passage sur mon blog, et croyez-moi, même si ça peut paraître peu en comparaison de certains blogs d'une plus grande envergure, c'est un nouveau record personnel battu ! Je commence à avoir des commentaires réguliers sur mes chroniques, et je suis vraiment heureuse de pouvoir partager avec vous cette passion de la littérature.

          La chaîne YouTube a quant à elle dépassé le cap des 1000 abonnés, et vous êtes, à l'heure où j'écris ces quelques lignes, 1291 à suivre mes vidéos livresques, et je ne vous remercierai jamais assez pour tout ce partage et ces commentaires encourageants que je découvre tous les jours ♥

          Vous êtes également de plus en plus nombreux à me suivre sur les réseaux sociaux:

          YouTube: 1104 1198 1291 Abonnés
          Twitter: 59 72 85 108 118 144 165 198 Followers
          Facebook: 47 55 56 73 87 98 106 109 Mentions "J'aime"
          Instagram perso: 143 155 173 212 218 227 230 243 Abonnés
          Instagram livresque: 108 166 189 255 Abonnés

          Du côté livres, je ne raconterais pas le nombre exacte d'acquisitions livresques que j'ai pu faire cette année sous peine de faire une syncope, mais je peux vous dire que l'année a été grandement chargée :')

          Et enfin, j'ai pu découvrir 27 romans, pour un total de 12 704 pages lues, 7 Coups de cÅ“ur, 9 Très bonne lectures, 7 Bonnes lectures, 3 Lectures neutres et 1 Mauvaise lecture.
Un beau bilan pour cette année avec de vraies jolies découvertes ♥

          Voilà tout pour mon bilan de l'année 2016. Je terminerai par vous dire que j'ai également fait de très belles rencontres, notamment au salon de Montreuil, et que je peux désormais compter de nouvelles amies dans ma vie, et ça, c'est le plus grand bonheur qu'a pu m'apporter toute cette expérience auprès de vous tous. Je vous laisse donc avec les adresses des blogs/chaînes de mes amies , et moi je vous retrouve très vite pour de nouveaux articles et de nouvelles évasions livresques ♥

Cécilia alias Accio Jurassic Books
Blog
Chaîne

Ophélie alias Around the Beauty Moon
Blog
Chaîne

Ninon alias Opalyne
Blog
Chaîne

Valentine alias Valentine's Week
Chaîne




1/18/2017 2 comentários

Au Pays de l'Ailleurs
Tahereh Mafi
Édition : Michel Lafon
397 Pages
Fantastique
____________________ 

Résumé:

          Avec sa peau pâle et ses cheveux de neige, Alice détonne à Ferenwood., ce monde éclatant où les couleurs sont révélatrices d'un don magique. L'incolore jeune fille de douze ans n'a donc apparemment aucun intérêt, et les habitants de ce lieu en ont fait une paria. Aussi, lorsque Oliver lui propose de l'aider à chercher son père, la seule personne qui a toujours cru en elle, Alice accepte. Même si le garçon est son ancien ennemi de classe et que son talent consiste à tromper son monde. Même si pour retrouver celui qui a disparu trois ans plus tôt, ils devront explorer le dangereux pays de l'Ailleurs... Un endroit où rien n'est ce que l'on croit, et où les pièges pullulent. Un endroit où ils trouveront peut-être plus que ce qu'ils sont venus y chercher.  
____________________
Mon Avis:

Je remercie les éditions Michel Lafon de m'avoir fait parvenir ce roman.

          Lewis Caroll et son conte d'Alice au pays des Merveilles est connu de tous. Son univers complètement loufoque a inspiré plus d'un auteur, et c'est également vers cette histoire que s'est tournée Tahereh Mafi pour créer l'univers de son roman, Au Pays de l'Ailleurs. Lorsque que les éditions Michel Lafon nous l'ont proposé en partenariat, j'ai tout de suite été emballée par l'histoire et l'univers qui semblait être vraiment original, à la fois coloré et rempli de magie. C'est donc avec entrain que je découvrais ce roman et la première chose que j'ai vu, c'est à dire sa couverture, m'a beaucoup plus. Je l'ai trouvé très esthétique, avec ses couleurs, et cette photo en double exposition, ses fleurs etc. qui reflètent à merveille l'univers  très inventif de l'auteur. Soyons clairs, cette couverture nous donne envie de nous plonger très vite entre les pages du livre.

          Mais malheureusement, j'ai vite été rattrapée par mon avis plus que mitigé vis à vis de l'histoire. Tout d'abord, j'ai eu un mal fou à rentrer vraiment dans l'histoire, à me sentir investie dans le roman et attachée aux personnages. Dès le début j'y ai trouvé des longueurs, et la narration ne m'a pas aidé à me transporter davantage dans l'univers - mais ça, j'y reviendrais un peu plus tard.
          On découvre donc le personnage d'Alice, dénuée de couleur alors que les habitants de sa ville, Ferenwood, rivalisent tous de couleurs éclatantes. Là-bas, la couleur est synonyme de magie, et les habitant mettent vite à l'écart cette jeune fille trop blanche et finalement très étrange. Du haut de ses tout juste 12ans, elle n'a qu'une envie: retrouver son père disparu, seul être bienveillant envers elle. A partir de là, le speech de départ me plaisait bien, et les contrées de l'Ailleurs me promettaient un joli moment d'évasion. Seulement voilà. J'ai trouvé la trame de l'histoire parfois très brouillon, les évènements s'enchainant sans queue ni tête et nous laissant également un peu perdus face à tous ces détails parfois inutiles à la compréhension. J'ai eu cette impression que l'auteur a voulu peut être trop en faire, nous montrer trop de choses, sans réellement nous expliquer clairement où elle voulait en venir.
          L'univers, on ne peut le nier, est très intéressant, et l'imaginaire est très fourni et finalement très poétique. Les nombreuses descriptions des différents paysages traversés par nos personnages, nous plongent dans un univers portant une véritable réflexion à la fois Ã©cologique et sociologique: on a notamment toute une notion sur l'ouverture d'esprit, qui décrie Ã©galement le rejet de la différence qui fait malheureusement partie de notre quotidien. Ici c'est abordé d'une manière très juste et simple, ce qui rend le message compréhensible mais surtout abordable.  Toute cette terre porteuse de magie, ces fleurs colorées, cette pluie de lumière ainsi que toutes les descriptions de l'Ailleurs m'ont permis d'entrer au fur et à mesure dans cette histoire étonnante, malgré les nombreux défauts que j'ai pu y trouver. C'est, pour moi, le point fort de ce roman: l'imagination.
          Mais toutes ces descriptions peuvent également être un point faible: elles étirent en longueur - parfois trop - la quête d'Alice et Oliver et nous donnent l'impression que la fin est toujours plus loin. A mesure que je tournais les pages je me demandais comment et surtout quand allait terminer cette histoire. Nos deux protagonistes traversent un paysage qui est succédé d'un autre, et encore un autre, et ainsi de suite, sans que l'on puisse réellement s'attacher ou même détester cette contrée. L'univers nous paraît alors parfois absurde et manque de clarté en certains points, ce qui ne nous aide pas à apprécier le roman dans sa globalité, et j'ai trouvé cela vraiment dommage.

          Le dénouement de l'histoire, lui, contrairement au reste, tombe comme un cheveux sur la soupe. Alors que leur quête peut parfois paraître interminable, la fin m'a parut beaucoup trop rapide, mais aussi beaucoup trop simple. A la manière du rêve d'Alice - dans Alice au pays des Merveilles - qui prend fin subitement lorsque cette dernière se réveille, on se retrouve ici avec une précipitation d'évènements qui débouche sur une fin aussi rapide que ce mot. J'ai trouvé encore une fois qu'il manquait quelque chose, une transition, ou un je ne sais quoi qui aurait rendu le tout plus intéressant. Une nouvelle fois: c'est dommage.

          Les personnages ne m'ont malheureusement pas plus convaincus que l'histoire de fond. Alors que je m'attendais à m'attacher ne serait-ce qu'à Alice, surtout au vu de son jeune âge, il en a été tout le contraire. Je n'ai pas vraiment adhéré au caractère d'Alice qui m'a exaspérée à de nombreuses reprises. Malgré quelques moments où je n'avais rien contre elle, d'autres m'ont parfois agacée et fait lever les yeux au ciel. Les chamailleries entre elle et Oliver ont d'ailleurs confirmé mon sentiment d'agacement général.
          Pour ce qui est d'Oliver, je n'ai pas réussi à m'attacher à lui. Je ne l'ai pas trouvé si intéressant, et je l'ai trouvé finalement un peu effacé, presque inutile parfois.
          Je parlerai pour terminer d'un dernier personnage un peu particulier, mais qui est non moins important: le narrateur. Car oui, dans ce roman le narrateur est un personnage à part entière qui nous compte les aventures d'Alice. Et je suis vraiment désolée, mais une nouvelle fois je dois dire que je n'ai pas adhéré. En soi, ce procédé peut se révéler intéressant, que ce soit pour nous donner des pistes, ou nous donner quelques précisions sur le contexte. Mais au début du roman le narrateur est, pour ma part en tout cas, trop présent. Il coupe le récit pour nous expliquer certains détails qui finalement ne nous auraient pas manqué dans le cas contraire, et cela m'a vraiment gêné pour entrer totalement dans l'histoire. Je n'ai d'ailleurs pas compris le pourquoi il se faisait si présent au début du roman et presque totalement absent par la suite. Encore un point qui rajoute à l'effet un peu "brouillon" de l'histoire.

          L'écriture quant à elle, est caractéristique des romans jeunesses ou YA: simple et fluide, ce qui donne une lecture plutôt rapide dès lors que l'on adhère à l'univers proposé par l'auteur. Les particularités que je noterai c'est donc l'utilisation d'un narrateur omniscient, qui fait également office de personnage nous comptant une histoire, mais également la découpe du livre très particulière. Il n'y a pas réellement de chapitres, pas de chapitres numérotés en tout cas, mais des parties aux noms spécifiques et quelques fois un peu bizarres tels que : "Plus de chapitres par ici", "Je n'ai aucune idée du nombre de chapitres que contient ce livre" ou encore "!!!!!!!!!!!". Cela ajoute une touche d'originalité qui marche bien avec le côté très loufoque de cet univers.


____________________ 

En Bref :

         J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire Ã  l'univers si original. L'univers loufoque se rapproche sans aucun doute de celui d'Alice au pays des Merveilles mais certains passages concernant l'Ailleurs nous laissent dans le flou avec un impression persistante de narration un peu brouillon. Je me demande cependant si toute cette sensation ne vient pas de la traduction française dans le sens où retranscrire un univers aussi Ã©trange dans une langue différente ne doit pas être une mince affaire.
           Malgré un univers riche en détails, en couleur et en magie que j'ai pu apprécié, j'ai eu plus de mal encore avec les personnages d'Alice et Oliver que j'ai trouvé peut être trop enfantins, et, à beaucoup d'occasions ,très - voir trop - agaçants, ainsi qu'avec le déroulé de l'histoire qui s'étire en longueur pour se terminer trop abruptement. 

          Une lecture en demi teinte pour Au pays de l'Ailleurs et une part de déception. Je m'attendais à accrocher davantage à ce roman, et je suis peut être passé à côté de quelque chose car l'univers est vraiment intéressant ! Les avis sur internet sont généralement plus positifs d'ailleurs. Je vous invite donc Ã  vous faire votre propre avis, et n'hésitez pas à me dire, vous aussi, vos impressions de lecture, quelles soient bonnes ou mauvaises !


" L'amour l'avait rendue intrépide. Etrange, non ? Il était plus facile de se battre pour quelqu'un que pour soi-même."




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 Ma note : 12/20 Lecture Neutre

1/07/2017 2 comentários
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Apprentie libraire de 24 ans, la tête dans les nuages et le cœur dans mes livres.

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