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Mydeerbooks


Outlander, Tome 3, Le Voyage
Diana Gabaldon
Édition : J'ai Lu
1013 Pages
Aventure, Historique
____________________
Resumé :
          Vingt années se sont écoulées depuis le périple de Claire Beauchamp-Randall dans l'Ecosse du XVIIIème siècle.
          Si l'infirmière britannique a refait sa vie depuis, le souvenir de Jamie Fraser et des années tumultueuses vécues ensemble reste intact. Aussi, lorsqu'elle apprend qu'il a survécu à la sanglante bataille de Culloden ayant marqué la défaite de l'armée écossaise, elle se retrouve confrontée à un terrible dilemme. En remontant une nouvelle fois le temps, retrouverra-t-elle celui qu'elle a quitté deux décennies auparavant ?
____________________
Mon Avis :
[ Attention, risque de  spoiler si vous n'avez pas lu les tomes précédents. ]

C’est avec une impatience peu contenue que j’entamais le troisième tome de cette saga qui est devenue l’un de mes plus gros coups de cœur ces dernières années.
Alors que j’avais laissé Claire de retour au XXème siècle, laissant Jamie à son sort lors de la triste bataille de Culloden, alors que j’avais versé quelques larmes – bon d’accord, beaucoup de larmes –et espérais en découvrant avec Claire la possible survie de Jamie, je lisais les premières lignes de ce tome conséquent. Je plongeais tête première, sans le moindre doute, entre les quelques 1013 pages de cette édition.


J’ai une nouvelle fois beaucoup aimé découvrir les péripéties de nos deux personnages principaux, suivre leurs émotions, leur adaptation à une vie séparés l’un de l’autre, leurs peines et moments de joie [Spoiler : et bien entendu, leur retrouvaille si intense et passionnée]. Je l’ai cependant trouvé un peu en dessous des deux tomes précédents. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Ici, l’intrigue est plus longue à se mettre en place. Nous pouvons d’ailleurs découper l’histoire en deux parties bien distinctes. [Spoiler : La première relate les vies séparées de Claire et Jamie, et la deuxième les retrouvailles tant attendues et une intrigue peut être plus secondaire aux Caraïbes]. Ces deux parties n’ont pas le même rythme, et je peux comprendre que certains lecteurs puissent être déstabilisés par ce décalage qui déséquilibre le tout. Je l’ai également ressenti, même si mon avis général n’en reste pas moins élogieux.
 La première partie m’a parue très intéressante, même si plus lente. Diana Gabaldon prend le parti d’explorer en profondeur les émotions de nos personnages. On y voit leurs différentes réactions face aux épreuves qui les touchent, que ce soit au XXème siècle pour Claire, qu’au XVIIIème pour Jamie. J’ai adoré découvrir leur vision des choses face à leur séparation, les voir évoluer séparément, dans deux univers totalement différent, tout en rêvant de se retrouver. La désillusion de Jamie, le déchirement de Claire, l’espoir de Brianna et Roger. Car oui, il ne faut pas oublier ces deux personnages secondaires qui commencent à prendre plus d’importance. Ils forment un vrai lien avec le présent et je pense qu’il sera intéressant de suivre leur évolution dans les prochains tome.
La deuxième partie est, contrairement à la première, pleine de rebondissements. Les émotions sont bien évidemment présentes, et la romance prend une nouvelle tournure [Spoiler : les retrouvailles vont s’avérer peut être plus compliquées que prévues. Le vécu de chacun des personnage pendant ces années de séparation donnent un peu de piment à une relation qui aurait pu être perçue comme trop facile, et c’est tant mieux.], sans pour autant prendre le pas sur l’histoire. Les pages se tournent facilement, voir même avidement, et comme pour les tomes précédents la fin arrive finalement vite.


            Jamie et Claire nous semblent réalistes, et leurs forces de caractères nous impressionnent toujours autant. Ce sont deux personnages que l’on aime redécouvrir au fil des pages [Spoiler : d’autant plus qu’on les retrouve ici avec vingt années supplémentaires, ce qui n’est pas rien !]. Je regrette cependant quelques personnages que l’on perd de vu dans ce troisième tome comme Murtag que j’avais adoré dans les deux romans précédents.
[Spoiler : Cependant, petit bonus de ce tome, les retrouvailles avec un personnage bien particulier du nom de Geilis Duncan, qu’on appréciait et qu’on apprend ici à détester. Mais alors, vraiment détester.]
        Le contexte général est, lui aussi, très réaliste. Tous les personnages secondaires, apparitions, et autres connaissances que font Jamie et Claire tout au long du roman ont des traits correspondant parfaitement à l’époque qui les abrite. Cela donne une dimension très historique, comme si tous les évènements relatés s'étaient réellement produit, comme si l'auteur nous racontait de vieux souvenirs de famille.
          La saga Outlander a le don de nous enrichir autant qu'elle nous emporte et traite de thèmes importants dans chacun de ses tomes. C'est vraiment une force qu'il faut mettre en avant et apprécier. Rien n'est laissé au hasard, et Diana Gabaldon nous offre un roman bien pensé et réfléchi, et non une romance bateau sur un fond vaguement historique. Et ça, on adore !

          Finalement, Le Voyage est une suite tout de même à la hauteur de ses prédécesseurs malgré un rythme moins balancé et quelques points négatifs qui pointent le bout de leur nez. Rien, cependant, qui ne pourrait entacher le plaisir que l’on prend à plonger entre les pages de cette aventure entre deux époques.


____________________ 

En Bref :
LE POSITIF
-         Les émotions toujours aussi intenses

-         Le réalisme des personnages et du contexte historique
-         Les thèmes abordés
-         L’évolution de Claire et Jamie
-         La lecture addictive
-         La belle écriture de Diana Gabaldon


LE NEGATIF

         - Le rythme en deux temps qui déséquilibre un peu l'histoire
- Certains personnages manquant à l'appel
- Quelques longueurs dans l'histoire


" Il n'y a que toi, dit-il d'une voix si faible que je l'entendis à peine. Rien que toi à qui j'ai donné mon nom, mon cœur et mon âme."




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Très bonne lecture ★★★★☆ 

8/22/2017 No comentários


Les Classiques, une pression inutile ?

            Et si nous parlions aujourd’hui d’un sujet qui peut être assez épineux parmi les littéraires ? Oui, je veux bien parler ici des Classiques. Perfection littéraire pour certains, ennuyeux pour d’autres, une chose est sûre, ces romans parfois d’un autre âge ont le mérite de ne pas nous laisser indifférents. Mais aussi riches soient-ils, ils peuvent également être source de pression. Inutile me dites-vous ? Et bien, parlons en un peu.

            Le collège. Temps maudit des classiques où ceux-ci tombent dans le gouffre immense de l’ennui. Le lycée en devient un énième cercle de l’enfer. Oui, je ne peux pas vraiment dire que l’école m’a aidé à apprécier l’écriture si particulière de ces romans que je trouvais alors dépassés. Pour moi, les lectures obligatoires se transformaient rapidement en épreuve, et se terminaient bien trop souvent par un abandon pur et simple de mon livre. Bien sûr, ce n’est pas le cas de tout le monde, mais aujourd’hui j’aimerai vous parler de mon propre ressenti, qui, peut être, rejoindra le vôtre.

            L’engouement autour de ces Classiques est fort dans toute la sphère littéraire, française ou internationale. Le mot « Classique » en devient presque une entité à part entière, une sorte d’idéal que les romans modernes et contemporains peinent à égaler. S’en suit alors une décrédibilisation des genres plus « populaires » comme le YA ou la Fantasy. Ces genres souffrent de la comparaison : écriture, thèmes abordés, biographie de l’auteur, contexte historique… Tout est passé au peigne fin, tous les défauts de l’un relevés lorsque les qualités de l’autre sont encensées. Et c’est à ce moment précis que commence la douce pression qui nous assaille. Pouvons-nous être considérés comme « littéraires » si nous n’avons jamais lu de Zola, Hugo ou Shakespeare ? Pouvons-nous être légitimes si nous n’avons jamais plongé notre nez entre les pages d’un roman de Balzac ou Stendhal ?
Ce sont ces questions précises que je me suis posées moi-même au commencement de ce blog. Le résultat de préjugés courants véhiculés jusque dans les cours d’université. Mais existe-t-il une réelle pertinence ? Je ne crois pas. Après tout, certains de ces auteurs étaient décriés à leur époque, avant d’être considérés comme l’élite de la littérature dans notre ère moderne. Et puis, pourquoi toujours vouloir comparer ce qui ne peut être comparable ? Les genres sont différents, tout comme les époques et les enjeux, la langue évolue et les thèmes également. Finalement, il n’y a d’élite que s’il y a comparaison.


Dernièrement, j’ai eu très envie de plonger dans l’ambiance de nos Classiques. J’en ai acquis quelques uns qui attendent patiemment dans ma bibliothèque et que j’ai très envie de découvrir. Pourtant, j’ai beaucoup de mal à sauter le pas. Pourquoi ? Par peur. Peur de quoi ? Je ne sais pas réellement. Peur d’être déçue, peur de ne pas apprécier ma lecture, peur d’être jugée par mon avis qui s’en suivra, peur de ne pas pouvoir être happée autant que je l’aurais souhaité… Peur de ne pas être perçue comme littéraire à la minute où j’exprimerai un avis contraire à l’opinion publique. C’est pourtant le but premier d’une lecture : sauter à pieds joints dans ses mots, en découvrir toutes les saveurs pour savoir, à la fin, si l’on apprécie ou non. Et quel qu’en soit le résultat, celui-ci vaut le coup d’être partagé, parce qu’après tout, une lecture qui se veut à la fois encensée et critiquée est une lecture vivante, proche de nous-mêmes. Tout comme l’adage « tout le monde ne peut plaire à tout le monde », nous pourrions dire « toute lecture ne peut  plaire à tout le monde », car après tout, chaque avis est subjectif, propre à son lecteur, son vécu, ses expériences et humeurs. Alors pourquoi avoir si peur ?

Finalement, je pense qu’il faut arrêter tout simplement de mettre en compétition des genres qui se veulent totalement différents, et ce, dans tous les aspects de leurs conceptions. Les Classiques sont vus comme supérieurs par bien des lecteurs, ce qui pousse alors certains, tout comme moi, à avoir peur de se lancer dans cette écriture venue d’une autre époque, par peur du jugement, ou juste par peur de ne pas apprécier une lecture qu’une immense majorité littéraire encense.
A l’avenir, je vais essayer de mettre de côté toutes mes appréhensions. Un roman est un roman. Le saut vers l’inconnu est tout autant valable pour un Classique qu’un roman de Fantasy. Si je n’apprécie pas une lecture YA, je le repose et passe à autre chose. Pourquoi devrait-il en être autrement pour un roman dit « Classique » ? Je n’en serais pas moins légitime, et vous non plus.

La lecture est une passion qui s’étend sur une multitude de genres, de style, d’écritures, d’époques, de support et d’auteurs. Le plaisir que l’on ressent à la lecture de n’importe quel roman vaut le coup d’être partagé. On ne peut qu’être légitime lorsque l’on parle de notre ressenti. Notre ressenti nous appartient et quoi que l’on vous dise, votre avis mérite d’être entendu.

Qu’en est-il de votre côté ? Avez-vous une certaine crainte vis-à-vis des classiques ? Qu’en pensez-vous ? Comparez-vous les Classiques avec d’autres genres littéraires ? Vous sentez-vous plus légitimement littéraire en ayant lu ces romans ? Bref, exprimez-vous, je vous écoute attentivement.

Margaux

8/03/2017 No comentários
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Apprentie libraire de 24 ans, la tête dans les nuages et le cœur dans mes livres.

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